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Immobilier : Quasiaqui propose de louer avec option d’achat

Publié par Stéphanie MICHEL sur 15 Octobre 2017, 11:11am

Catégories : #Immobilier

Jean-Baptiste Massif, créateur de Quasiaqui.fr

Jean-Baptiste Massif, créateur de Quasiaqui.fr

Startup. Quasiaqui, c’est une jeune entreprise en amorçage, revisitant le marché de l’immobilier, ciblant les vendeurs comme les acheteurs, ces derniers étant d’abord locataires.

Partagé entre un espace de coworking et l’incubateur N’Factory à Rouen, Jean-Baptiste Massif passe de l’émergence à l’opérationnel. Sa startup « Quasiaqui » (contraction de quasiment acquis) est fin prête. Son objet : la location avec option d’achat immobilier (LOA), qui s’adresse aussi bien aux vendeurs de biens qu’aux potentiels acheteurs. Un credo qu’il va défendre ce mardi et mercredi à Paris, porte de La Villette, au salon international « Rent » (real estate news technologie), trait d’union entre l’immobilier et les nouvelles technologies.

« J’ai participé à un concours d’innovation lié au secteur de l’immobilier. Et je figure dans les huit derniers. Ce n’est pas tant un prix qu’une reconnaissance du projet que nous cherchons à Rent, mes associés et moi ». Rouennais, âgé de 38 ans, Jean-Baptiste Massif a une solide culture du secteur bancaire et des assurances (CIC, Barclays...), avec incursion dans l’immobilier. Le désir de créer son entreprise l’a rattrapé, fort de ses expériences et d’un texte de loi datant de 1984. « Il est question de location-accession, souvent proposée par les sociétés HLM. Sauf que tout le monde est concerné ».

La jeune entreprise n’est pas partie sans arguments. « On a une économie qui change - avec au premier chef les modèles salariaux -, une adaptation future des contrats de travail... Dans l’univers du numérique, de la micro-entreprise, des startup, du free lance, qui peut devenir propriétaire ? Quelle banque prête aujourd’hui, a intégré ces nouvelles formes de travail ?, interroge le créateur. Ça prendra une à deux décennies, tandis que 25 % de la population active, en ce moment, n’a pas accès au CDI. Alors pourquoi ne pas permettre aux gens concernés de louer avec option d’achat ? »

De l’autre côté, il y a des vendeurs, et un marché souvent difficile. Jean-Baptiste Massif prend l’exemple d’une maison, d’un appartement qui ne trouve pas preneur à la vente. « Ça peut durer des mois pour le propriétaire, qui se lasse, qui baisse ses prix, qui perd des plumes... La loi de 1984 lui permet de louer son bien avec une option d’achat. C’est sur ce principe que l’entreprise est bâtie, avec une vraie approche web. Mais « Quasiacqui » n’est pas basée sur du « full web » numérisé, en mode Uber. Nous avons plutôt opté pour un contact direct avec les agents immobiliers, les premiers concernés quand ils n’arrivent pas à vendre le bien d’un de leurs clients. Nous les démarchons, leur proposons nos offres : en l’occurrence un abonnement à nos services ».

Pourquoi ces agents immobiliers n’offriraient pas la même prestation ? « Plusieurs mois de développement ont été nécessaires pour élaborer cette offre, revendique le créateur. Entre la documentation générale, les mandats, les contrats de réservation, il faut savoir de quoi on parle. Tout a été passé en revue par un cabinet d’avocat. Ce qui nous permet de définir la durée d’une location (entre 12 et 60 mois), le prix de vente, le montant du loyer avec option d’achat, la répartition entre le montant du loyer et l’épargne générée ».

Parce que l’astuce de la formule, c’est aussi l’épargne. « Prenons un T3 à Rouen de 60 m2, dont le prix de vente est fixé à 160 000€, illustre Jean-Baptiste Massif. Si le loyer avec option d’achat est fixé à 810 €, il est décomposé en loyer pur à 70 % et en épargne à 30 %. Ce qui nous donne un loyer certes un peu plus cher mais au final un bel apport au moment de l’achat. Concrètement, en cours de contrat ou au terme, on lève l’option d’achat. Et l’épargne constituée vient en déduction du prix de vente. Vous payez le solde par emprunt bancaire ou au comptant ». La LOA nécessite évidemment un passage chez le notaire, dès le début de la location et en fin de parcours pour finaliser la transaction.

Jean-Baptiste Massif s’appuie aussi sur le fait qu’il y a plus de vendeurs que d’acheteurs sur le marché, avec en moyenne deux biens à la vente pour un acheteur. « Et donc en face une population qui voudrait bien acheter mais n’entre pas dans les clous. Alors autant rapprocher ces deux mondes ».

Un marché saturé

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